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La société de consommation et son plus redoutable instrument d'asservissement, le marketing.

Posté par Re-titi, le 13 février 2025


C'est toute l'histoire de la colonisation et en particulier celle des fameuses missions civilisatrices de la deuxième vague coloniale du XIXe au XXe siècle où une nouvelle forme d'esclavage est apparue : celle du marketing (publicité).

Pour conquérir de vastes nouveaux territoires et assujettir les peuples qui s'y trouvaient à l'exploitation des terres en s'appropriant leur force de travail. Par la signature d'accords d'échanges commerciaux, ont pu s'établir sur le sol convoité les premières têtes de pont coloniales. Et cela même, à défaut, s'il fallut par quelques prétextes que soit massacrer certaines de ces populations qui n'en avaient cure des accords et refusaient de les considérer de près ou de loin.

Le colon a dès cet instant pu étendre et contrôler sa zone d'influence par le seul artifice de l'objet (biens et services) dont il a vanté les mérites et attraits pour susciter chez l'autochtone l'envie de nouveaux besoins et nécessités (c'était aussi le rôle caché des comptoirs de commerce qui s'établissaient le long des côtes). Mais bien sûr pas question pour ce dernier de les recevoir contre des poules et des œufs, uniquement contre de la monnaie fiduciaire sonnante et trébuchante que le colon a aussi pris soin de fabriquer en suffisance et d'apporter avec les autres objets.

Et cette monnaie, l'autochtone ne pu en recevoir que contre son travail dirigé, travail bien sûr sous-évalué par le colon qui en fixe lui-même le prix. Tombant dans le cercle vicieux de ces soi-disant nouveaux besoins et de leur nécessité à les consommer toujours plus. À l'image de ce nouveau venu 'sur-homme' produisant de nouveaux articles polissés avec leurs machines, leurs instruments et imposant avec discipline son discours idéologique civilisateur bienveillant et sa religion vers qui l'autochtone ne pouvait que s'identifier. L'instrument 'marketing' de lavage de cerveau faisant déjà son œuvre, l'enchaînant ainsi, et cette fois-ci 'proprement' (l'esclavage au sens propre étant aboli), toujours plus au travail forcé du colon, son nouveau seigneur.

De plus, pour être certain que personne n'échappe à cette condition, contre ceux-là qui ne se laisseraient pas abuser par le besoin de posséder ces objets (biens et service) pour ne pas avoir à les acheter, préférant ne profiter que des fruits de leurs propres ressources de travail et d'échange, fut imposé pour tous, d'une part, l'impôt et les taxes, au nom de la contribution nécessaire de tout un chacun à la mission civilisatrice de construction des édifices du pays. Et, d'autre part, l'endettement pour emmener le sujet à consommer encore et toujours plus par anticipation. Impôt et endettement bien entendu payable avec la monnaie fiduciaire en cours. Pour tous, même le colon ? Oui, sans préciser toutefois que celui qui contrôle les flux monétaires ne peut lui-même, et de fait, être impacté par l'impôt ni l'endettement qu'il recycle en quelque sorte.

Tout ceci obligeant désormais l'ensemble des sujets (citoyens) à se mettre sans exception au travail exclusif de l'argent et de son seigneur (État) pour s'acquitter de ses contributions, en réalité lui transférer leur force de travail. Ce qui assez rapidement a pu asseoir la souveraineté du colonisateur sur de très vastes territoires riches en ressources (matérielles et humaines) au grand bénéfice de son nouveau pouvoir dominant qui se consolidait et devenait chaque jour de plus en plus fort, répressif et insurmontable.. Comme c'est aujourd'hui toujours le cas.

La monnaie fiduciaire étant le condensé de ce qui est appelé l'Économie et le discours idéologique le condensé de ce qui est appelé la Politique. Ces deux redoutables instruments du pouvoir permettant au seigneur (l'État) d'asservir ce qui est appelé la Société, en faisant pourtant croire de par sa Loi qu'il en fait parti.

Il n'en est bien sûr rien dans la mesure où s'est toujours manifesté dans la Société, et quelqu’en soit sa Loi, la lutte (différence) des classes. La Société en demeure le Tiers-état, ce qui nous donne l'intéressant parallèle avec le Tiers-monde qui se veut donc être l'assujettissement des États présumés souverains envers de plus puissants qui les dominent. Le schéma se répète, se perpétue et veut perdurer.

Nous pouvons dès lors considérer que les médias ne sont pas comme improprement parlé le 'Quatrième' pouvoir de l'État, mais plutôt bien le tout premier de ses pouvoirs, préservé des trois autres contre-pouvoirs considérés, dans la mesure où ils demeurent les seuls et uniques vecteurs du marketing (monnaie fiduciaire et discours idéologique).


D'aucuns parleront ici, pour justifier le bien fondé de la-dite mission civilisatrice du seigneur (État), du 'Progrès' nécessaire et indispensable au bien-être de l'humanité en devenir et de la discipline attendue pour la 'Sécurité' et 'Convivialité' de son existance en société ..
Vaste et intéressant débat dont je tenterai de vous démontrer son non sens et innocuité sur mes propos actuels, humanité qui avec son modèle civilationnel voulu tend au contraire à nous en éloigner, mais ce sera lors d'une prochaine publication.

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